Label HVE : niveaux, Egalim et exigences, on vous explique

Label HVE :

niveaux, Egalim et exigences, on vous explique

Qu’est-ce que le label HVE et que signifie-t’il ? Est-ce un Signe Officiel de Qualité ? Quelles sont les exigences de cette certification ?

Il est temps de dissiper ce flou ! Nous vous expliquons tout ce qu’il y a à savoir sur la certification et son impact, ainsi que sa place au sein d’Egalim.

Qu'est-ce que le label HVE ?

Créée par le Ministère de l’Agriculture et celui de la Transition Écologique lors du Grenelle de 2008, la certification Haute Valeur Environnementale a été mise en place en 2011. Cette initiative a pour but de valoriser les exploitations agricoles qui s’engagent dans l’agroécologie.

            Conçue comme un parcours, la certification est divisée en 3 niveaux, d’où les appellations « HVE 2 » ou « HVE 3 » que vous avez sûrement entendues.

Les pouvoirs publics encadrant le label se penchent sur 4 aspects fondamentaux, lorsqu’il s’agit de certifier ou non une exploitation :

       La préservation de la biodiversité

       La gestion de la fertilisation

       La stratégie phytosanitaire

       La gestion de la ressource en eau

 

En juillet 2021, 19 216 exploitations bénéficiaient de la certification HVE en France :

label hve filières

Mais que veulent dire ces 3 niveaux de certification ?

Il est vrai que l’introduction de paliers rend cette certification récente un peu plus floue encore.En fait, le niveau 1 est attribué aux exploitations adoptant les pratiques essentielles de l’agroécologie : c’est le B.A.BA. Ces exploitations n’ont qu’une obligation de moyens.

 

Le niveau 2 quant à lui, va un peu plus loin. Les exploitations l’ayant obtenu ont une obligation de moyens sur des techniques à faible impact environnemental : ils vont plus loin que les rudiments du niveau 1.

      Et finalement, le niveau 3 impose l’obtention de résultats en rapport avec une grille de notation et des indicateurs de performances environnementales. Ce niveau de certification autorise les exploitations en étant porteuses d’apposer le label HVE sur leurs produits.

Les exigences de la certification HVE

Le label a pour principe fondateur la préservation de la biodiversité. Parmi ses exigences, il y a donc le maintien des haies, mares, bandes enherbées, et zones de jachère. Le label tient également compte du nombre d’espèces cultivées ou élevées, et notamment de la présence de ruches.

            Ensuite, les exigences en termes de fertilisation portent sur la diminution des apports d’azote. Pour remplacer ce dernier, la HVE préconise l’utilisation de méthodes alternatives telles que la couverture des sols et l’introduction de couverts végétaux pour limiter les fuites.

            De plus, la stratégie phytosanitaire conseillée par le cahier des charges du label HVE se doit de diminuer la fréquence de traitement, de limiter les fuites dans le milieu, ainsi que d’utiliser des alternatives aux engrais chimiques. 

            Et finalement, concernant la ressource en eau, la certification HVE préconise l’usage d’outils d’aide à la décision et de matériel optimisant pour l’irrigation. Les espèces et variétés cultivées doivent aussi être observées, car certaines variétés sont moins gourmandes en eau que d’autres.

 

            Les contrôles sont effectués via des audits aléatoires et par des organismes certificateurs agrées :

       Tous les ans pour les exploitations de niveau 1

       Tous les 3 ans pour les exploitations de niveaux 2 et 3.

Source :  Chambre d’Agriculture de Normandie 

Certification HVE et loi Egalim

Les produits certifiés HVE sont-ils éligibles à la loi Egalim ? Eh bien oui et non !

En effet, la loi Egalim impose 50% de produits de labellisés de qualité et durables dans la restauration collective. Ainsi, seuls les produits certifiés de niveaux 2 ou 3 y correspondent.

Pour en savoir plus sur les exigences de la loi Egalim, vous pouvez consulter notre page dédiée.

            Ce label, même s’il ne va pas aussi loin que le label Agriculture Biologique, permet d’assurer aux consommateurs que leurs aliments ont été cultivés de manière durable. C’est la preuve que l’agriculteur exploitant est engagé dans une démarche positive et responsable.

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